Le nombre de décès par cancer diminue en France

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Les premiers résultas du rapport de l’Institut national du cancer (Inca) montrent que le nombre de décès par cancer diminue en France, ce qui rejoint les chiffres de la tendance mondiale observée par l’Organisaiton mondiale de la santé (Oms).

L’Institut national du cancer (Inca) publie les premiers chiffres d’une vaste étude réalisée en 2017 sur le cancer (les résultats finaux seront publiés en juin). Ils montrent un taux d’incidence et de mortalité par cancer, qui baisse pour les hommes et tend à se stabiliser pour les femmes, en France, suivant ainsi la tendance mondiale.

On soigne mieux les cancers

En 2017, en France métropolitaine, on estime à 400 000 le nombre de nouveaux cas de cancers et à 150 000 le nombre de décès. La baisse du taux de mortalité amorcée depuis 1980 se poursuit. Le cancer du poumon chez l’homme (84 000 cas) et le cancer du sein chez la femme (66 000 cas) demeurent les plus meurtriers.

Les plus fréquents restent le cancer de la prostate (48 427 nouveaux cas) chez l’homme, devant les cancers du poumon et colorectaux, et le cancer du sein (58 968 nouveaux cas) chez la femme, devant les cancers colorectaux et du poumon.

L’Inca note que plus en plus de patients sont inclus dans des essais thérapeutiques. En 2017, 50 000 patients ont accédé à des traitements et des molécules innovants. Cela représente une hausse de 4.5 % par rapport à 2015.

Le dépistage du cancer colorectal n’a pas la cote

Dans son rapport, l’Inca note que le dépistage du cancer colorectal ne remporte pas les suffrages des Français. Au niveau national, la participation atteint seulement 28,6 % en 2016. Un taux bien en deçà du seuil minimum de 45 % recommandé au niveau européen. Sans doute une question d’organisaton du dépistage, observe l’Inca (en 2015, le test immunologique a été proposé, remplaçant le test Hemoccult). Pourtant, ce nouveau test a fait la preuve de sa performance pour un cancer qui se guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est détecté tôt. Repéré à un stade avancé, le taux de survie globale de ce cancer n’est que de 13 %.

Selon l’évaluation épidémiologique conduite par Santé publique France, sur une période de 8,5 mois en 2015 (14 avril au 31 décembre), le programme a permis de détecter près de 4 300 cancers précoces (+ 2,4 fois par rapport au test précédent) et près de 17 000 cancers avancés (+ 3,7 fois par rapport au test précédent).