Les personnes Lgbt (lesbiennes, gais, bisexuels, trans), subissent de plein fouet des discriminations de tous ordres, ce qui a des conséquences néfastes sur leur santé physique et mentale, d’après le dernier bulletin de Santé publique France, qui lance une grande campagne d’information, JeFaisLaDifférence.
Injures, agressions physiques, harcèlement, mépris, plus d’un tiers de la population Lgbt a déjà été victime de discriminations, liées à leur sexualité et à leur identité. Et ceci, dans toutes les sphères de la vie sociale : famille, école, activités de loisirs… Pour faire évoluer les mentalités, Santé publique France lance une campagne d’information #JeFaisLaDifférence.
Des conséquences sur leur santé
Les personnes Lgbt (lesbiennes, gais, bisexuels, trans) sont deux à trois fois plus exposées aux violences physiques, psychologiques et sexuelles. Une personne trans sur quatre ne va plus chez le médecin, par crainte d’y être mal reçue, alerte le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (Beh) de Santé publique France (Spf), publié à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, le 17 mai. Il est urgent de prendre en considération la santé de ces population d’autant que ces discriminations ont un impact négatif sur leur psychisme avec un risque de suicide plus élevé que dans le reste de la population : « 4 fois plus élevé chez les homosexuels et 7 fois plus élevé chez les transsexuels », alerte Santé publique France.
Ces populations déclarent par ailleurs, consommer de plus fortes consommations d’alcool, de tabac et de substances psychoactives et connaissent des prévalences élevées de Vih et d’autres infections sexuellement transmissibles (Ist).
#JeFaisLaDifférence, podcasts diffusés sur les réseaux sociaux et affichages dans l’espace public et dans la presse nationale et régionale.