
Etudiants et personnels de l’université de Bourgogne présents sur le campus de Dijon (soit 30 000 personnes) sont invités à se faire vacciner contre la méningite à partir du 4 janvier.
Cette campagne à grande échelle a été décidée à la suite de la mort de deux étudiants, le 10 octobre et le 22 décembre 2016. Une troisième personne est actuellement hospitalisée. Les trois étudiants n’auraient pas été en contact, ce qui semblerait témoigner qu’il existe des porteurs sains sur le campus. Pour l’instant, impossible de savoir comment cette méningite à méningocoques de type W135, qui se transmet par des gouttelettes de salive, a pu se multiplier sur le campus de Dijon. Elle pourrait provenir d’Angleterre.
Ce germe se soigne au moyen d’un traitement antibiotique à haute dose en milieu hospitalier.
Grâce au vaccin monodose, on protège contre les quatre souches (A,C,Y et W) et on diminue le nombre d’organismes hôtes. Pour être efficace, il faut que 80 % des 30 000 étudiants, personnels et professeurs soient vaccinés, mais rien ne les oblige à le faire.
La vaccination qui suit le traitement de l’entourage des victimes, déjà réalisé, se déroulera en trois vagues : jusqu’à vendredi 6 janvier, les mille étudiants du pôle économie et gestion où la jeune fille récemment décédée suivait des cours ; puis ce sera au tour des neuf mille étudiants du bâtiment voisin, pôle droit et lettres, jusqu’au 20 janvier ; enfin le reste du campus.