Plus d’une centaine d’associations internationales appellent à interdire les filtres des cigarettes. Un fléau pour la santé et l’environnement.
A l’occasion du traité mondial contre la pollution plastique, qui a lieu à Paris, un grand nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) lancent une pétition pour interdire les filtres des cigarettes. Une des principales sources de pollution dans le monde et qui ne présente aucune justification sanitaire.
Filtres à cigarettes, mauvais pour la santé et l’environnement
Les professionnels de la santé, défenseurs de la lutte contre le tabagisme, le clament haut et fort : les filtres des cigarettes sont inutiles et ne protègent pas les fumeurs. Ils ne retiennent aucune molécules chimiques. Ils permettent juste de limiter l’irritation de la gorge due à la fumée et de radoucir le goût âcre du tabac.
Conséquence ? Les filtres renforcent l’addiction à la nicotine et permettent de rentrer plus profondément dans les cavités pulmonaires. Ils favoriser des formes sévères de cancer, comme l’adénocarcinome.
De plus, 4,500 milliards de mégots sont chaque année jetés par terre, polluants les sols mais aussi les océans et donc les poissons qui les avalent, les cours d’eau…
Les ONG demandent à ce que la France s’aligne sur les traités relatifs aux droits humains et à la santé, notamment la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac. Elles demandent également que l’industrie du tabac assume la responsabilité de la pollution et des déchets qu’elle engendre.