Les urgentistes en colère

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L’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) dénonce les mauvaises conditions de travail en été, dues aux fermetures de services dans certains territoires.

L‘Association des médecins urgentistes de France (Amuf) dénonce les mauvaises conditions de travail, l’été particulièrement, en raison « de la conjonction des contraintes budgétaires, de la pénurie de médecins dans certains territoires et de la pénibilité du métier d’urgentiste ».

En effet, le décès par infarctus d’un homme de 43 ans, survenu dans l’Aude, le 10 août dernier pose une fois de plus le problème de la fermeture des urgences en période estivale. Ce jour-là, le service d’urgence le plus proche, était ponctuellement fermé pour manque d’effectifs.

Mais des tensions de personnels existent aussi en Ile-de-France dans les hôpitaux de Meaux, de Pontoise et du Kremlin-Bicêtre.

Le Quotidien du médecin dans son édition du 23 août note que la situation s’aggrave d’années en années. « Depuis 20 ans, les politiques mettent en place des mesures incitatives pour pallier la pénurie médicale mais les zones déficitaires sont de plus en plus importantes. Les hôpitaux tiennent grâce à l’investissement des équipes et à l’intérim mais les personnels fatiguent. Le système est en train de s’écrouler », explique l’Amuf.