Bretagne : défi familles, contrat rempli

Viva Magazine
© Viva Magazine

Manger bio sans dépenser plus : les équipes du Défi famille à alimentation positive à Brest y sont parvenus. L’opération, lancée en janvier, s’est achevée en octobre comme elle avait commencé : dans la bonne humeur et l’enthousiasme…. 

Manger bio sans dépenser plus : les équipes du Défi famille à alimentation positive à Brest y sont parvenus. L’opération, lancée en janvier, s’est achevée en octobre comme elle avait commencé : dans la bonne humeur et l’enthousiasme…. 

Des affiches détaillant les enjeux du bio local sont apposées dans la salle circulaire du centre social brestois de Kerangoff où se tient, le 23 octobre, la soirée de clôture du Défi familles à alimentation positive. La rencontre est animée par Florence Busson, chargée de mission Restauration collective à la Maison de la Bio 29, l’association à l’initiative du projet. 

Les quatre équipes, celle de La Mutuelle Familiale-Générations Futures, celles des centres sociaux de Kerangoff et de Kerourien et celle du groupe d’entraide mutuelle (Gem) Au Petit Grain sont là, savourant ces moments conviviaux. 

A peine arrivés, les enfants se sont mis aux fourneaux avec Céline Chardin, animatrice environnement. Dans une ambiance festive et familiale, les adultes reviennent sur l’aventure, avant de se prêter à un petit quiz. L’équipe de La Mutuelle Familiale- Générations Futures qui s’était baptisée « Bio Wo Man » est au grand complet. Tout au long du Défi, elle a été accompagnée par Alain Piriou, animateur en prévention santé de La Mutuelle Familiale pour la Bretagne. Selon lui, les temps forts organisés tous les mois et demi, « magistralement animés par l’équipe », ont rempli le contrat. Les participants ont pu suivre des ateliers nutrition et jardinage ainsi que des visites de fermes et de magasins bio. « On a touché des familles plutôt éloignées du bio », estime Florence Busson. 

Compost et potager 

Les participants ne gardent de cette expérience que du positif. Avant le Défi, Stéphanie, de l’équipe des Bio Wo Man, n’était pas sensibilisée à ces questions. « Maintenant j’essaie d’aller sur les marchés bio, je regarde les étiquettes. J’ai acheté des copeaux de savon de Marseille pour faire ma lessive et du savon noir pour traiter mes rosiers ! » Dans la même équipe, Christelle et Nicolas, parents de jeunes enfants, ont approfondi leurs connaissances. « On s’est rapprochés des producteurs locaux, on mange plus de fruits et légumes de saison », précise Christelle. « Ça fait partie des valeurs qu’on veut transmettre à nos enfants », ajoute Nicolas. Certains foyers se sont équipés d’un compost, d’autres ont créé un potager. En termes de budget, les participants s’y retrouvent, en limitant le gaspillage. « Dans les épiceries bio, on achète en vrac et en petites quantités. Donc on jette moins », reconnaissent Christelle et Nicolas. 

Les participants ne comptent pas en rester là. « On veut faire vivre le défi, affirme Alain Piriou. On a évoqué l’idée d’un cahier de recettes mis en commun. Pourquoi pas un onglet « recettes » sur le site internet de la Mutuelle Familiale ? » Maxime Paul, secrétaire général adjoint de la mutuelle, va dans le même sens : « On est aussi là pour participer à des actions de promotion de la santé, concrètes et ludiques. Il faudrait diffuser plus largement les messages véhiculés par ce Défi. » 

Alimentation, jardinage, santé : aucun sujet n’est oublié lors du questionnaire autour du bio. Tous font naître de riches discussions, à la grande joie de Florence Busson : « C’est agréable de vous entendre avoir ces débats, on a les mêmes à la Maison de la bio !» commente-t-elle. La soirée s’est achevée sur la dégustation des plats préparés par les parents et les enfants. Un pain d’épices aux pommes a fait l’unanimité.»

Manon Gauthier-Faure