Maladie de Lyme : un premier calendrier d'action

Viva Magazine
© Viva Magazine

Le « Plan Lyme » a été lancé par le gouvernement fin 2016. Jeudi 19 janvier, un calendrier de travail a été proposé par la Direction générale de la santé. Il prévoit entre autres une concertation avec les associations et les médecins pour élaborer le protocole de diagnostic et de soins.

Enfin, le « plan Lyme » pour lutter contre cette maladie méconnue, est sur les rails. Annoncé en septembre, puis finalement mis en place fin 2016, il vise à prendre en charge cette pathologie transmise par les tiques [fn]La maladie de Lyme est transmise par les tiques. Ces dernières vivent dans les milieux naturels et profitent du passage d’un hôte (humain ou animal) pour s’y fixer et se nourrir. Or, les tiques sont susceptibles de transmettre des virus, des bactéries ou des parasites provoquant entre autres la maladie de Lyme.[/fn]. La maladie fait aujourd’hui l’objet de débats et controverses, du fait de son polymorphisme, des difficultés diagnostiques et de prise en charge des formes tardives. En effet, les patients sont très souvent confrontés à une errance diagnostique et à une prise en charge compliquée lorsque la maladie n’a pas été diagnostiquée suffisamment tôt.

« Plan Lyme » : le calendrier

Le premier rendez-vous fixé par la Direction générale de la santé (Dgs) est une concertation entre associations et médecins pour élaborer un protocole national de diagnostic et de soins (Pnds). Des représentants des associations ainsi que des spécialistes de toutes les disciplines concernées par la maladie (neurologie, dermatologie, rhumatologie, cardiologie, microbiologie, immunologie…) feront partie du groupe de travail, qui se réunira pour la première fois en mars. En effet, aujourd’hui, on dispose d’un test de diagnostic largement reconnu comme peu fiable, on limite les cures d’antibiotiques à trois semaines au maximum et on ne reconnaît pas l’existence d’une forme chronique de la maladie. Ce qui devrait être remis en question. Le protocole sera présenté fin juin, pour une mise en application dès le mois de juillet.

D’autre part, « afin de sensibiliser la population aux mesures de prévention, un dépliant sera diffusé dès le mois de mars », a également indiqué la Dgs.

Les associations sont plutôt rassurées de ces annonces et de ces échéances. Concernant l’information auprès du grand public, un simple dépliant ne saurait être suffisant, d’après leurs représentants.

A quand une vaste campagne de prévention lancée par le ministère de la Santé ?

 

A lire : la Vérité sur la maladie de Lyme, du Pr Christian Perronne, éd. Odile Jacob, 21,90 €.