La « thérapie opérationnelle », c’est-à-dire dispensée par des ergothérapeutes, orthophonistes… au domicile du patient atteint de la maladie d’Alzheimer, est bénéfique, selon une étude de l’Inserm.
Ne nous privons pas d’une bonne nouvelle, surtout quand elle est prouvée scientifiquement. En effet, l’Inserm vient de publier une étude qui démontre qu’une thérapie personnalisée au domicile du patient atteint d’Alzheimer, peut ralentir la perte d’autonomie.
Ergothérapeute, orthophoniste, psychomotricien…
Pour des formes légères de démence, l’intervention d’ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens à domicile, ce que l’on appelle la « thérapie occupationnelle » est très bénéfique. Prévue dans le cadre du Plan Alzheimer, ces nouveaux dispositifs ont été mis en place par les équipes spécialisées Alzheimer (Esa). Des ergothérapeutes, psychomotriciens et assistants de soins en gérontologie, stimulent la personne par l’intermédiaire de différentes activités. Cette prise en charge a lieu à domicile sur prescription médicale (prescrit par le médecin traitant).
Dans son enquête, l’Inserm rapporte que « les performances cognitives des patients restaient stables au cours des six mois de l’étude. L’autonomie fonctionnelle restait stable aussi au cours des trois mois d’intervention mais elle était significativement réduite par la suite. Enfin, dans le groupe, les patients diagnostiqués les plus récemment retiraient le plus d’avantages en termes de déclin fonctionnel. Ces découvertes suggèrent que la thérapie occupationnelle devrait concerner prioritairement les patients aux stades précoces de la maladie d’Alzheimer afin d’optimiser ses éventuels bénéfices cliniques. »
L’étude souligne également des bienfaits en terme de bien-être des patients et de leurs aidants. Ces résultats ouvrent également un nouveau domaine de recherche concernant la « thérapie occupationnelle » en France.
A suivre…