Contre le cancer du col de l'utérus : l'indispensable frottis

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La Semaine de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, du 22 au 28 janvier 2017, est l’occasion pour l’Institut national du cancer (Inca) de rappeler que le frottis est indispensable tous les trois ans entre 25 et 65 ans.

La 10e édition de la Semaine de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus aura lieu du 22 au 28 janvier 2017. L’occasion pour l’Institut national du cancer (Inca), de rappeler que le frottis est indispensable tous les trois ans à partir de 25 ans, même après la ménopause, même en l’absence de rapports sexuels et que les femmes soient ou non vaccinées contre le papillomavirus humain (Hpv). Indispensable, car très efficace pour détecter des lésions précancéreuses. Ce qui permet de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer. L‘Inca considère que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités avec un frottis réalisé tous les trois ans.

Chaque année en France, le cancer du col de l’utérus touche 3 000 femmes et cause 1 100 décès.

40 % des femmes ne réalisent pas de frottis

L’Inca insiste sur le fait que 40 % des femmes ne réalisent pas de frottis, surtout dans la tranche d’âge des 45-60 ans. Et, entre 50 et 65 ans, c’est une femme sur deux qui ne fait pas de dépistage par frottis.

Pourtant, le cancer du col de l’utérus pourrait presque être éliminé grâce à la vaccination contre les papillomavirus humains (Hpv) pour les jeunes filles de 11 à 14 ans et le frottis tous les trois ans. La méfiance envers la vaccination, le manque de gynécologues font que beaucoup de femmes n’ont pas de suivi régulier. Notamment celles âgées de 50 à 65 ans et les femmes des catégories socio-économiques les moins favorisées.

Sachez que le médecin généraliste peut pratiquer le frottis ou orienter vers un autre professionnel de santé (sage-femme) ou une autre structure de soins. Enfin, la vaccination contre le Hpv ne dispense pas d’effectuer un frottis car elle ne protège pas contre tous les sortes de papillomavirus.

Un dépistage organisé serait un bon moyen de voir reculer le cancer du col de l’utérus et d’éviter le décès de plus d’un millier de femmes par an. Peut-être en 2018…