Covid-19 : le vaccin Novavax arrive en France

Seringue dans un flacon de vaccin Novavax
Arrivée en France du vaccin Novavax 123RF©

Un nouveau vaccin contre le Covid-19, le Novavax, arrive en France, a confirmé le ministère de la Santé. Le cinquième validé en Europe. Il est, depuis le 14 janvier, recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS).

Nuvaxovid, le vaccin contre le Covid-19 de Novavax, entre dans la course. 1,1 million de doses devrait être livré à la France. Cinq à six jours après, l’Outre-mer devrait recevoir environ 120 000 doses. Les premières injections de Novavax se dérouleront dans les centres de vaccination. Ce sérum est à base de protéines recombinantes et non pas à ARN messager. De quoi, convaincre les non-vaccinés ?

Vaccin à protéines recombinantes

Et voilà que les vaccins à protéines recombinantes refont surface. Le nouveau Novavax (Nuvaxorid) est disponible en France contre le Covid-19 et ce n’est pas un vaccin à ARN. Cette « technologie a fait la preuve de son efficacité et de sa sécurité dans la production d’anciens vaccins », selon la HAS. Elle pourrait convaincre ceux qui refusent les vaccins à ARNm.

Novavax concerne les primo-injections. Il s’adresse aux adultes, selon un schéma à deux doses espacées de trois semaines. Les femmes enceintes ne sont pas concernées pour l’instant.

Il n’a pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour un rappel même s’il est « probable » pour la HAS que « l’obtention d’une protection durable nécessite l’administration d’une dose de rappel à distance de la primovaccination ». Nuvaxovid se présente sous forme d’un flacon de 10 doses prêt à l’emploi. Il peut être conservé neuf mois au réfrigérateur entre + 2 °C et + 8 °C.

Vaccin efficace ?

Nuvaxovid présente une « très bonne efficacité contre les formes symptomatiques de Covid-19 (près de 90 %), et en particulier contre les formes sévères avec près de 100 % d’efficacité (à partir de sept jours après la deuxième injection, NDLR) », remarque la HAS. Mais, son efficacité à long terme contre les variants Delta et Omicron « qui ont émergé après la fin du suivi des essais cliniques, reste à confirmer », souligne l’autorité sanitaire.

Les effets indésirables les plus fréquents sont généralement de gravité légère à modérée et de courte durée, plus fréquemment après la deuxième injection et chez les moins de 65 ans : sensibilité (69 %) et douleur (58 %) au site d’injection, fatigue (47 %), maux de tête (43 %) et malaises (37 %). Les données cliniques disponibles à ce jour sur l’innocuité du vaccin chez les femmes enceintes restant « très limitées », la HAS recommande plutôt les vaccins à ARNm chez les femmes enceintes.