Dans l’affaire des prothèses mammaires Pip, un nouveau procès est ordonné par la Cour de cassation à l’encontre du certificateur Tüv.
La société Tüv, qui avait certifié les implants mammaires défectueux de la firme Pip, va repasser devant la justice. C’est un nouveau rebondissement dans cette affaire car le certificateur chargé du contrôle de l’entreprise à l’origine de ces implants nocifs, avait déja été condamné par la cour d’appel d’AIx-en-Provence, puis relaxé en 2013. Cette fois, c’est la cour d’appel de Paris qui ordonne un nouveau procès.
Pour rappel, près d’un million d’implants emplis d’un gel nocif ont été vendus entre 2001 et 2010 par la société de Jean-Claude Mas, dont la peine de prison vient d’être confirmée en appel. 30 000 Françaises sont concernées dont plus de 18 000 ont subi une explantation de leurs prothèses, ainsi que des dizaines de milliers d’étrangères.
L’association des victimes des prothèses Pip se réjouit de cette annonce et espère un grand procès en France mais aussi ailleurs dans le monde où l’on compte environ 400 000 victimes de ces prothèses défectueuses.