Zéro alcool pendant la grossesse

Viva Magazine
© Viva Magazine

Boire de l’alcool pendant la grossesse a des conséquences graves sur le fœtus. Pour alerter sur le sujet, l’association Saf France lance le premier Safthon.

A l’occasion de la Journée internationale de prévention de l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale, qui s’est tenue le 9 septembre, l’association Saf France lance le Premier Safthon les 8 et 9 septembre pour sensibiliser les futures mères sur les risques liés à la consommation d’alcool. 8 000 enfants sont touchés chaque année par l’alcoolisation fœtale en France (1,3 million dans le monde).

Alcool et grossesse : une association dangereuse

Dans l’inconscient collectif, boire de l’alcool, même enceinte, n’est pas nocif…

Un quart des Français (25 %) seulement estiment que toute consommation d’alcool pendant la grossesse comporte un risque pour le bébé, selon une enquête commandée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca).

Pourtant, la consommation d’alcool durant la grossesse a des conséquences dramatiques sur le développement du cerveau et du cœur du foetus, car l’alcool passe la barrière placentaire. Le Saf (syndrome d’alcoolisation fœtale) est la forme la plus grave, qui peut entraîner chez les enfants un retard de croissance, des difficultés d’apprentissage et de langage, des troubles du comportement et d’adaptation sociale. Ces enfants présentent également des anomalies structurelles du cerveau, des malformations physiques ou des troubles de la vision et de l’audition. Ces dégâts sont irréversibles. 

Il « n’existe aucune dose minimale en dessous de laquelle l’alcool serait sans risque », notent les autorités de santé, ajoutant qu’il ne suffit que d’un seul verre. En conséquence, le seul message de prévention possible est « Zéro alcool pendant la grossesse ».