Du nouveau du côté de la vaccination anti-covid-19. L’agence européenne des médicaments (Ema), maintien son feu vert pour l’utilisation du vaccin Janssen. En France, il est administré depuis le 24 avril aux plus de 55 ans.
L’Union européenne (UE), a de nouveau autorisé l’usage du vaccin Janssen (le nom du vaccin de Johnson & Johnson dans l’UE), stoppé dans sa lancée la semaine dernière, à cause des effets secondaires qu’il engendrait (notamment des thromboses atypiques sur des femmes jeunes).
En effet, l’Ema a jugé que les avantages étaient supérieurs aux risques (très rares). En France, il est administré depuis le 24 avril, et l’on compte sur ce sérum pour atteindre les objectifs de la campagne de vaccination, a déclaré le ministère de la Santé. Il s’adresse aux patients de 55 ans et plus, en ville. L’avantage de ce vaccin à base d’adénovirus, réside dans le fait qu’il nécessite une seule injection et peut se conserver dans un réfrigérateur classique.
La vaccination s’élargit
Après les policiers et les enseignants, les forces de l’ordre et les assistantes maternelles, un nouveau coup d’accélérateur est donné à la vaccination, en France. Depuis le 24 avril, les travailleurs du privé, de plus de 55 ans, à risque, sont éligibles : conducteur de bus, de taxi, éboueurs, caissières, agents d’entretien, employés des pompes funèbres… en tout, une vingtaine de professions sont concernées. Cela représente 400 000 personnes sur les 4,6 millions de travailleurs.
Cette décision a été prise suite à une étude, menée par l’institut Pasteur, autour des « travailleurs de la deuxième ligne ». 17 familles de métiers ont été identifiées sur la base de deux critères : les professions « dont la nature des activités les amène à être potentiellement en contact avec le virus » et « un fort taux de présence sur site pendant les pics de l’épidémie, en raison d’une impossibilité à avoir recours au télétravail pour ces professions ».
Trois autres critères ont été ajoutés par le Gouvernement : le fait d’exercer en milieu clos, d’avoir une activité qui rend difficile le respect des gestes barrières et d’avoir été identifié comme profession à risque par l’étude de l’Institut Pasteur.
Le vaccin AstraZeneca leur sera proposé en ville, c’est-à-dire auprès des médecins, pharmaciens, infirmiers.