L’épidémie de rougeole continue de progresser en Nouvelle-Aquitaine

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« Il faut prendre la rougeole au sérieux », alerte Annie Burbaud, membre de la la direction santé publique de l’agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine. 

150 cas de rougeole ont déjà été signalés. 80 % des personnes touchées n’étaient pas vaccinées. 28 % des malades ont été hospitalisés. Initialement, le foyer avait démarré dans la métropole bordelaise. Il s’étend actuellement vers la Vienne, avec quelques cas sporadiques en Charente et en Dordogne. « Il faut prendre au sérieux cette maladie », alertait ce week-end Annie Burbaud, membre de la la direction santé publique de l’agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, sur l’antenne de France Info. La rougeole est une maladie grave, extrêmement contagieuse. La France a fait face de 2008 à 2012 à une nouvelle épidémie, conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante, tant chez les nourrissons que chez les enfants plus grands et les jeunes adultes. Durant cette période, plus de 1 500 hospitalisations pour pneumonie liée à la rougeole et 34 complications graves ont été notifiées, 33 encéphalites et 20 décès recensés. Aujourd’hui, le risque de nouvelles épidémies persiste et plus de 450 cas ont été notifié depuis le début de l’année 2017. Le virus se transmet par la toux ou les éternuements. Une seule personne peut en contaminer en moyenne vingt autres. La rougeole se manifeste par une forte fièvre, un malaise général, une éruption cutanée. Elle guérit en deux ou trois semaines, mais des complications peuvent survenir. Les plus graves, des encéphalites, peuvent entraîner la mort ou de possibles séquelles. Le seul traitement préventif que nous avons actuellement, c’est la vaccination.

L’urgence aujourd’hui est de faire en sorte que les gens qui ne sont pas à jour de leurs vaccinations se rendent chez leur médecin traitant. Il est encore temps d’aller se faire vacciner.