Face au développement de l’épidémie de la variole du singe ou Monkeypox, les tests de détection du virus, sont désormais remboursés à 100% par l’Assurance-maladie.
Les cas de variole du singe se font de plus en plus nombreux, surtout en Ile-de-France. Le dépistage est donc primordial. Les tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN) (technique qui inclut les tests PCR), qui permettent de confirmer l’infection, sont désormais remboursés à 100% par l’Assurance maladie.
Dépister
Dès les premiers symptômes (fièvre, maux de tête, fatigue, gonflement des ganglions), il faut immédiatement consulter son médecin. Un test vous sera prescrit. Il s’effectue en laboratoire.
La Haute autorité de santé (HAS) préconise de faire un test TAAN en cas de doute pour confirmer ou pas l’infection au virus de la variole du singe.
Néanmoins, la HAS précise que ce test n’est pas utile en l’absence de symptômes.
Vacciner
En Ile-de-France, la campagne de vaccination progresse.
Vendredi 29 juillet, plus de 8 000 injections ont été effectuées en région parisienne, soit 70 % des vaccinations réalisées en France. Dont 5 000 sur la seule semaine du 25 juillet, a précisé l’agence régionale de santé.
De leur côté, les associations de patients émettent des doutes sur le nombre disponible de doses de vaccin contre la variole humaine, le seule qui existe actuellement et qui est efficace à 85%. Car celui-ci est classé secret défense. Les autorités sanitaires assurent qu’il n’y a « aucun problème de doses ». Même si la directrice de l’ARS, Amélie Verdier évoque des difficultés logistiques ayant pu retarder le déploiement de la campagne.
