Le 9 mai, Monsieur Je-Sais-Tout sera à l’affiche partout en France. Inspiré du roman d’Alain Gillot, la Surface de réparation, ce film, drôle et émouvant, aborde un sujet de santé publique rarement évoqué dans le cinéma français : celui de l’autisme.
Sans lourdeur ni pathos, cette comédie aborde les problématiques au cœur du débat actuel comme la prise en charge du trouble autistique en France, son diagnostic trop tardif, l’inclusion dans la société des enfants (et des adultes) souffrant de ces troubles.
Le pitch : Vincent Barteau, trente-cinq ans, entraîneur de foot d’1,92 m, voit débouler, dans son quotidien de célibataire endurci, son neveu, Léo, treize ans, 1,53 m, autiste Asperger et joueur d’échecs émérite. Cette rencontre aussi singulière qu’explosive va bouleverser l’existence de Vincent et offrir à Léonard la chance de sa vie.
« Ce film est avant tout une belle histoire d’individus particuliers, marqués comme chacun par les aléas de la vie : les ruptures familiales, les accidents physiques, les différences de naissance… il parle du regard que l’on porte sur les différences et de la difficulté à les accepter, que ce soit au sein de la famille, au sein des institutions ou plus largement, au sein de la société », expliquent les réalisateurs, François Prévôt-Leygonie et Stéphan Archinard.
Monsieur Je-Sais-Tout porte un regard positif sur ceux qui souffrent d’un trouble autistique, tout en mettant en avant les difficultés auxquelles sont confrontées les familles. Il a reçu le soutien de nombreuses associations de parents comme SOS Autisme, Autistes sans frontières, ou encore de la fondation Fondamental, fondation de coopération scientifique dédiée à la recherche sur les maladies mentales.
