Pour 97 % des Français, la qualité de l’environnement a un impact sur la santé

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« Santé environnementale et maladies chroniques : coût de l’action, coût de l’inaction ». C’est sur ce thème que La Mutuelle Familiale organisait, en partenariat avec le Réseau environnement santé (Res), un colloque au Conseil économique, social et environnemental, le 21 septembre.

 

La croissance des maladies chroniques dans le monde est qualifiée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) de « défi mondial d’ampleur épidémique » et de « principal enjeu pour le développement durable en ce début de XXIe siècle ».

L’Oms propose d’ailleurs un objectif de réduction de la mortalité prématurée de 30 % d’ici à 2030. Avec plus de 20 millions de malades chroniques, la France n’échappe pas à cette épidémie que, ni le vieillissement de la population ni le dépistage ne suffisent à expliquer. Il faut agir dès aujourd’hui sur les causes environnementales (modes de vie, alimentation, expositions), car c’est l’avenir de la protection sociale qui est en jeu, en raison des coûts très importants liés au traitement des maladies chroniques.

Le colloque organisé par La Mutuelle Familiale était d’autant plus attendu que les sujets de santé sont aujourd’hui une véritable préoccupation pour les Français. Dans une étude exclusive Elabe-La Mutuelle Familiale, on apprend que 97 % des sondés associent dégradation de l’environnement et explosion des maladies chroniques.

Pour 41 %, c’est particulièrement l’évolution des modes de vie, tels que les habitudes alimentaires, la sédentarité, le manque de sommeil. Et pour 34 %, la dégradation de l’environnement.

Quand on demande aux Français dans quel domaine il faudrait agir en priorité pour réduire la mortalité due aux maladies chroniques, il sont 48 % à répondre « la qualité des produits alimentaires », 36 % « l’environnement et les conditions de travail », 34 % « la pollution de l’air », 26 % « la sédentarité » et 23 % « la qualité des produits du quotidien ».

L’objectif de ce colloque est d’alerter, de proposer, pour construire des réponses contribuant à refonder les politiques de prévention sur des bases prenant en compte ces questions.