Dépendance : les Français opposés à une nouvelle journée de solidarité

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Près de deux Français sur trois se disent opposés à la création d’une deuxième journée de solidarité pour financer les besoins en matière de dépendance. 

 

Les Français sont majoritairement contre la création d’une nouvelle journée de solidarité, selon un sondage OpinionWay et ComdataGroup pour les Echos et Radio Classique. Seulement 32 % des personnes interrogées se disent favorables à ce qu’un jour férié devienne une nouvelle journée travaillée mais non payée pour les salariés, tandis que 3 % ne se prononcent pas. 

Cette hypothèse avait été évoquée par Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, et le président Emmanuel Macron comme piste parmi d’autres pour financer la prise en charge de la dépendance.     

Une majorité (55 % des personnes interrogées) se dit favorable à ce que l’Etat rende l’assurance dépendance obligatoire, comme c’est le cas pour l’assurance automobile et l’assurance habitation. 43 % des sondés y sont opposés. Parmi les sondés, 59 % jugent « tout à fait prioritaire » la prise en charge de la dépendance des personnes âgées par la Sécurité sociale demain, tandis que 34 % la qualifient d’« importante mais pas prioritaire ». Seules 4 % qualifient de « secondaire » cette prise en charge.

61 % estiment que l’Etat doit prendre en charge « toutes les personnes concernées », contre 36 % qui estiment qu’il doit prendre en charge « uniquement les personnes qui en ont le plus besoin ».

Enfin, 87 % des sondés estiment justifiés les mouvements de protestations des personnels dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).