Les nuisances sonores altèrent notre santé

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Le bruit altère notre santé, d’après une étude de Bruitparif, qui a été réalisée en Ile-de-France.

Les nuisances sonores ont des conséquences néfastes sur la santé, d’après une étude de Bruitparif, qui a été réalisée en Ile-de-France. Zone où, 14,8% de la population, soit près de 1,5 million d’habitants est exposée à des niveaux de bruit des transports (routier, ferré, aérien), qui dépassent les limites réglementaires, définies par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

Ces expositions excessives concernant davantage le trafic routier, avec 10,8 % des habitants exposés à des niveaux excessifs contre 3,7 % pour le trafic aérien et 0,5 % pour le trafic ferroviaire.

Les conséquences sanitaires du bruit

Elles sont aujourd’hui bel et bien démontrées. Hormis, la gêne occasionnée et les effets néfastes sur l’audition, l’exposition à des niveaux sonores élevés, provoque des perturbations du sommeil. Pourtant, la nuit, les niveaux sonores générés par les transports diminuent. Toutefois, précisent les auteurs, près de 87% de la population vit encore dans un logement exposé à un niveau de bruit extérieur dépassant l’un des objectifs nocturnes de qualité fixés par l’Oms.

Le bruit provoque aussi des troubles cardio-vasculaires et la baisse des capacités d’apprentissage. En moyenne, l’exposition au bruit des transports entraîne une perte de 10,7 mois de vie en bonne santé pour un individu en Île-de-France.

De plus, les auteurs précisent que le bruit est un facteur qui renforce les inégalités sociales, « les populations les plus exposées étant aussi généralement les plus défavorisées ».