L’asthme : bien reconnaître les signes

Asthme, reconnaitre les signes 123RF©
Asthme, reconnaitre les signes 123RF©

L’asthme touche aujourd’hui plus de 4 millions de personnes en France, dont 9 % d’enfants. Le nombre de cas augmente et pourtant, on en reconnaît peu les signes. De ce fait, il est encore sous-diagnostiqué, insuffisamment traité, et souvent banalisé.

En cette Journée mondiale de l’asthme, les associations montent au front pour combattre les idées reçues et faire évoluer les mentalités à propos de cette maladie respiratoire d’origine multifactorielle (pollution, allergies diverses, transmission héréditaire…) et qui est responsable de plus de 900 décès par an en France.

Connaître les signes

Il est important de bien connaître les causes et les premiers signes de la maladie – une toux sèche, un essoufflement, une sensation d’oppression dans la poitrine – afin d’obtenir un diagnostique rapide. Et aussi de souligner que, avec un traitement adapté et de bonnes habitudes, il est possible de mieux la maîtriser et d’en limiter les conséquences. En effet, l’asthme entraîne des difficultés dans la vie quotidienne des personnes qui en sont atteintes. Même un asthme peu sévère est souvent une gêne.

Une cause allergique est retrouvée chez 70 à 80 % des adultes asthmatiques et chez 95 % des enfants atteints.

Association Asthme et allergies

Chez les enfants et les adolescents, l’asthme est la première maladie chronique. Trop souvent, ils ne prennent pas correctement leur traitement, surtout à l’adolescence. Cela peut provoquer des crises de plus en plus graves qui peuvent aller jusqu’à l’hospitalisation. Le nombre d’hospitalisations pour asthme est d’environ 50 000 chaque année en France, dont plus de 35 000 chez l’enfant et l’adolescent.

En cas de crise : réagir vite !

Une crise d’asthme n’est jamais banale, cela peut être une urgence vitale. « Aussi, il ne faut pas banaliser les petits signes avant-coureurs », recommande l’association Asthme et allergies. Si la crise s’éloigne après la prise de son traitement, pas de panique, mais si elle dure ou devient intense, par exemple si on ne peut prononcer une phrase sans reprendre son souffle, il s’agit d’une véritable urgence : l’appel à une aide médicale est indispensable. Il faut alors appeler le 15 ou demander à votre entourage de le faire. Vous aurez en ligne un médecin régulateur qui pourra évaluer l’urgence et envisager les conditions de prise en charge à domicile et de transport vers une structure hospitalière.