Génériques : ce qui va changer

Viva Magazine
© Viva Magazine

Dans le cadre du projet de loi pour le financement de la Sécurité sociale, Agnès Buzyn a annoncé un recours renforcé aux médicaments génériques. Si le taux de substitution générique/princeps dépasse à ce jour les 80 % en France, il semble stagner. 

La loi permettra d’encourager la substitution par le pharmacien en faisant reposer la justification de la mention « Non substituable » apposée par les prescripteurs sur l’ordonnance sur des critères médicaux objectifs définis en lien avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. L’obligation de la mention manuscrite « Non substituable » sera supprimée.

Par ailleurs, le rembousement d’un assuré qui ne souhaiterait pas, sans justification médicale, la substitution proposée par le phamacien se fera désormais sur la base du prix du générique. Cette mesure s’appliquera à compter du 1er janvier 2020.