De l’utilité d’interdire les filtres des cigarettes

Mégots de cigarettes
Interdire les filtres à cigarettes serait bon pour la santé et l'environnement, d'après des ONG 123RF©

Plus d’une centaine d’associations internationales appellent à interdire les filtres des cigarettes. Un fléau pour la santé et l’environnement.

A l’occasion du traité mondial contre la pollution plastique, qui a lieu à Paris, un grand nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) lancent une pétition pour interdire les filtres des cigarettes. Une des principales sources de pollution dans le monde et qui ne présente aucune justification sanitaire.

Filtres à cigarettes, mauvais pour la santé et l’environnement

Les professionnels de la santé, défenseurs de la lutte contre le tabagisme, le clament haut et fort : les filtres des cigarettes sont inutiles et ne protègent pas les fumeurs. Ils ne retiennent aucune molécules chimiques. Ils permettent juste de limiter l’irritation de la gorge due à la fumée et de radoucir le goût âcre du tabac.

Conséquence ? Les filtres renforcent l’addiction à la nicotine et permettent de rentrer plus profondément dans les cavités pulmonaires. Ils favoriser des formes sévères de cancer, comme l’adénocarcinome.

Le tabagisme provoque plus de 75 000 décès par an, en France.

Santé publique France

De plus, 4,500 milliards de mégots sont chaque année jetés par terre, polluants les sols mais aussi les océans et donc les poissons qui les avalent, les cours d’eau…

Essentiellement composés d’acétate de cellulose – une forme de plastique – les filtres de cigarettes constituent une des toutes premières causes de pollution par le plastique.

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Les ONG demandent à ce que la France s’aligne sur les traités relatifs aux droits humains et à la santé, notamment la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac. Elles demandent également que l’industrie du tabac assume la responsabilité de la pollution et des déchets qu’elle engendre.