Connaissez-vous la Bpco ?

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La bronchopneumopathie chronique obstructive (Bpco), maladie respiratoire silencieuse, concerne environ 4 millions de Français. Sa cause principale est le tabac.

Quelques 4 millions de Français sont atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (Bpco), dont la moitié sont des femmes. Deux tiers des malades ignorent qu’ils en sont atteints.

Quels sont les signes de la Bpco ?

Cette maladie respiratoire atteint les bronches et peut évoluer longtemps silencieusement.

Les premiers signes apparaissent après 40 ans. Ils se manifestent par une toux, surtout le matin, que l’on appelle la « toux du fumeur ». Celle-ci devient peu à peu persistante.

Progressivement, un essoufflement (appelé dyspnée) s’installe d’abord à l’effort, puis au repos, pouvant gêner les gestes de la vie courante.
Des épisodes d’infection broncho-pulmonaire (dus à des virus grippaux, par exemple) aggravent les signes de la Bpco. On parle d’exacerbation de la maladie. Il est alors urgent de consulter.

Comment traiter la Bpco ?

D’abord en cessant de fumer ! Plus facile à dire qu’à faire, surtout pour les femmes qui craignent de prendre du poids. Pourtant, c’est le seul moyen de ralentir le déclin de la fonction pulmonaire. Des médicaments (corticoïdes, broncho-dilatateurs) permettent de dilater les bronches et de faciliter le passage de l’air. Enfin, la réhabilitation respiratoire : c’est un ensemble de moyens proposés au patient atteint d’une maladie respiratoire chronique pour réduire le handicap et améliorer la qualité de vie, notamment en pratiquant des activités physiques quotidiennes.

Mesurer le souffle

Un examen très utile, sans risque et facile à exécuter existe : c’est la mesure du souffle par l’exploration fonctionnelle respiratoire (Efr). Elle permet de mesurer les volumes et les débits pulmonaires et de faire le point sur la capacité respiratoire de vos poumons. Cet exampen est pratiqué par des pneumologues, en cabinet ou à l’hôpital.

Le patient respire à travers un embout buccal relié à des appareils de mesure, le nez fermé par un pince-nez afin que la respiration ne se fasse que par la bouche.

La mesure du souffle doit être réalisée régulièrement et est indispensable pour le dépistage et le diagnostic de la Bpco chez tout sujet à risque, qu’il présente ou non une bronchite chronique.

Actuellement, la Bpco ne se guérit pas, mais un traitement suivi de façon précoce permet de ralentir l’évolution de la maladie et de diminuer les symptômes.

Journée mondiale du 21 novembre.