Allergies respiratoires : renforcer le dépistage

Le nombre de personnes souffrant d’allergies respiratoires augmente en France et partout dans le monde. L’association Asthme & allergies publie des propositions pour améliorer la prise en charge. 

En vingt ans, le nombre de personnes atteintes d’allergies a doublé et en 2050, 50 % de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

En ce début de printemps, les allergologues de l’association Asthme & Allergies se mobilisent et proposent des pistes pour améliorer la prise en charge des personnes souffrant d’allergies respiratoires en France.

Les propositions pour lutter contre les allergies respiratoires

Elles portent surtout sur un dépistage renforcé par les médecins généralistes et les pédiatres, puis l’orientation vers un allergologue des patients qui le nécessitent. Car plus l’allergie est repérée tôt, moins elle a de risque d’entraîner d’autres pathologies comme l’asthme. 1 personne sur 3 avec une rhinite allergique est susceptible de développer un asthme dans les dix ans, d’après l’association Asthme & Allergies. De son côté, le Syndicat des allergologues attire l’attention sur la disparisiton de cette profession : « Plus les allergies augmentent, plus le nombre d’allergologues diminue » regrettent-ils.

D’autres propositions sont évoquées par Asthme & allergies comme des alternatives aux espèces végétales allergisantes dans les parcs et jardins, l’équipement des véhicules de secours en adrénaline, l’amélioration de la prise en charge par les mutuelles des traitements, l’intégration de l’éducation thérapeutique dans le parcours de soins, la formation des diététiciens à l’allergie alimentaire, la promotion du métier d’allergologue, la vérification des conditions environnementales dans les écoles, enfin la création de 20 postes supplémentaires de conseillers médicaux en environnement intérieur (Cmei).