Aider à mieux vieillir

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Au moment où elle renoue avec « Viva », la Mutuelle de France Loire – Haute-Loire se bat pour trouver des partenaires dans la prise en charge du grand âge.

Le besoin d’information », tel est le motif qui a poussé la Mutuelle de France Loire -Haute-Loire à revenir à l’abonnement Viva. « Depuis deux à trois ans, nous étions en rupture d’information sur le devenir de la protection sociale, explique Antoine Chatagnon, son vice-président. Nous sommes une mutuelle de militants et de retraités. Nous ne pouvons tout miser sur Internet. Il nous faut la presse papier pour que l’information soit accessible et que l’on puisse en discuter. » Le journal reste ainsi un vecteur essentiel, selon lui, pour en savoir plus sur la mutuelle, la santé et la protection sociale. « Viva est très apprécié, indispensable même, pour le lien qu’il tisse avec les adhérents et avec les familles. » Au sein de la Mutuelle de France Loire – Haute-Loire, les projets 2019 s’orientent dans trois directions. Il s’agit d’abord de trouver des partenaires pour développer le maintien à domicile des personnes âgées. « Ce qui ressort de l’assemblée générale et de nos réunions trimestrielles, c’est le besoin de rester chez soi le plus longtemps possible », souligne le vice -président. A cet effet, des liens existent déjà avec des associations d’aide au maintien à domicile. La recherche de partenaires est aussi cruciale pour l’accès des adhérents aux maisons médicalisées. Les structures municipales peuvent offrir une solution. Un renouveau du financement de la dépendance est également indispensable, selon Antoine Chatagnon : « Dans le plan de financement de la Sécu, le vieillissement de la population est peu pris en compte. » Enfin, la mutuelle veut agir pour l’accès des moins de 75 ans à l’informatique. En matière de Livre 3, son action demeure importante, avec quatre centres dentaires et six centres optiques dans la Loire. La mutuelle veut développer l’accès aux soins pour tous à haut niveau dans les zones en grande difficulté. Depuis cinq ans, elle accorde une grande place à l’orthodontie et à l’implantologie dans les centres dentaires, ainsi qu’aux soins basse vision et à l’audioprothèse.

Jean-François Vaizan