La lutte contre le gaspillage alimentaire, sujet principal du rapport remis au ministère de l’Ecologie par Guillaume Garot est plébisicité par Ségolène Royal, Marisol Tourraine et Manuel Valls.
A l’initiative de ce projet : Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, qui a soumis son rapport au ministère de l’Ecologie le 14 avril.
Dans ce dernier, l’ex-ministre de l’Agroalimentaire dresse un tableau alarmant.
Les Français gaspillent en moyenne 20 à 30 kilos de nourriture, dont 7 kilos sous emballage.
Soit 160 € par personne et 20 milliards à l’échelle hexagonale par an.
Le rapport prévoit une lutte à tous les maillons de la chaîne alimentaire. Il est essentiel que les citoyens français soient sensibilisés à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Grande distribution
- Les industriels, cible principale du rapport, seraient tenus de cesser de jeter et de javelliser ses denrées périssables. Leur est proposé l’ouverture de rayons «anti-gaspi» (produits dont la date de péremption est proche).
- Il impose également les dons d’aliments invendus aux associations qui en font la demande.
Industriels
- Les industriels devront maintenant faire des emballages plus pratiques, en fonction des besoins des consommateurs. Les dates de péremption seraient remplacées par des formules plus explicites, comme « Meilleur avant…»
Restaurateurs
- Faire entrer dans les mœurs le doggy-bag (les restes emportés chez soi), pratique peu connue ou encore mal vue en France.
- Réduire les quantités dans les assiettes.
Agriculteurs
- Elargir la défiscalisation aux produits agricoles transformés, tels que les confitures, les fromages.
Foyers
- Sensibiliser les citoyens au gaspillage au moyen de campagnes de communication ou de collectes de dons.
Vasseri Dembele.