Les victimes de médicaments réclament un fonds global

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Sept associations d’aide aux victimes de médicaments réclament un fonds global qui indemniserait toutes les victimes.

Les associations de victimes de médicaments (Mediator, Distilbène…) se réjouissent de la création d’un fonds d’indemnisation pour la Dépakine mais souhaitent que toutes les autres victimes soient indemnisées par l’intermédiaire d’un fonds global. 

Un fonds d’indemnisation pour toutes les victimes serait plus juste

« Nous nous réjouissons des annonces faites sur l’indemnisation des victimes de la Dépakine », souligne le collectif dans un communiqué, mais il dénonce « cette fâcheuse habitude, transmissible de gouvernement en gouvernement, d’indemniser le risque médicamenteux à la petite semaine, médicament par médicament, scandale après scandale ».

« Pour les victimes non médiatiques des médicaments, comme celles du Distilbène, dont les conséquences se font sentir aujourd’hui jusqu’à la troisième génération, ou les victimes des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson, dont les survivants doivent faire face à de terribles (et coûteuses) séquelles, elles peuvent bien continuer à saisir la justice et à se battre, seules, pendant des années, contre les grandes firmes pharmaceutiques », a déploré le collectif – qui inclut l’Apesac, association de victimes de la Dépakine.

« Il manque une seule chose pour qu’un fonds d’indemnisation pour toutes les victimes de médicaments existe, clame le collectif, une volonté politique. »