Stressés, les étudiants dorment mal

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Dans le cadre de la Journée du sommeil, le 17 mars, la Smerep dévoile les résultats de son enquête : le stress impacte directement le sommeil des étudiants. 

58 % des étudiants ont des troubles du sommeil dus au stress, d’après la dernière enquête de la Smerep menée à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil le 17 mars.

Manque de sommeil

Parmi les 58 % d’étudiants souffrant d’au moins un trouble du sommeil suite au stress, 39 % déclarent subir des difficultés à s’endormir et 22 % ont des réveils nocturnes. 19 % des étudiants ont des insomnies et 14 % des réveils précoces, indique l’enquête de la Smerep. Ces troubles ont des conséquences directes sur leur santé, entraînant parfois des comportements à risque comme la prise de médicaments (antidépresseurs ou autres). La prévention et l’information sont donc à placer au premier plan, d’après la mutuelle qui met en place des parcours de prévention, des ateliers, des brochures traitant du sommeil et de la gestion du stress.

Côté lycéens, ils sont près de la moitié à déclarer avoir au moins un trouble du sommeil suite au stress (49 %) parmi lesquels 36 % souffrent de difficultés d’endormissement. Les raisons sont les mêmes que pour les étudiants.

Pourquoi tant de stress ?

Les étudiants dorment mal à cause du stress, mais à quoi est-il dû d’après eux ? A des études trop difficiles, expliquent-ils pour 62 % d’entre eux, mais pas seulement, puisque le fait de devoir travailler en plus des études fatigue 22 % des étudiants.

20 % des étudiants pensent ne pas avoir de soutien de la part de leur entourage et 16 % que leur temps de trajet est trop long.

Côté lycéens, la tendance est semblable puisqu’ils sont 53 % à déclarer s’être déjà sentis submergés par leur quotidien. Les lycéens l’expliquent également par le fait que les études sont trop difficiles et qu’ils ont le sentiment de ne plus y arriver pour 63 % d’entre eux. Ils expliquent ensuite ce sentiment par le fait de ne pas avoir de soutien, d’écoute de la part de leur entourage. Et c’est pire en Ile-de-France.

Le sport les aide, nous informe l’enquête, à faire diminuer leur stress mais les lycéens sont tout de même 3 % à consommer de l’alcool et/ou du cannabis pour lutter contre le stress. Ce chiffre atteint 5 % pour les étudiants concernant l’alcool et 7 % pour le cannabis.