Hausse des ventes de génériques

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Les génériques se vendent bien, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Ils représentent 42,9 % du marché du médicament.

Dans un rapport d’étape, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) note que le marché des générique est en hausse : « Sur les 10 premiers mois de 2015, la part du répertoire génériques a augmenté de 2,1 points par rapport à la moyenne constatée en 2014. » Il représente, en volume, 42,9 % du marché.

Les autorités sanitaires se félicitent de cette augmentation car le but est d‘économiser 350 millions d’euros sur trois ans en augmentant de 5 points le volume de prescription des génériques. Le plan triennal 2015-2017, prévu à cet effet, veut impliquer un maximum d’acteurs (médecins, pharmaciens, hôpitaux…) pour contrer les réticences liées au générique en France, où moins d’une boîte de médicaments remboursable sur trois est un générique, contre  « trois sur quatre dans d’autres pays européens » précise l’Igas. 

Prescrire en Dénomination commune internationale (Dci)

Depuis le 1er janvier 2015, les médecins ont obligation de prescrire en Dénomination commune internationale (Dci), c’est-à-dire à partir du nom de la molécule et non du nom commercial du médicament. Ce qui permet de bien « ancrer »le générique dans la prescription. Mais même si les médecins sont d’accord sur le principe de faire réaliser des économies à l’assurance-maladie, tous ne le font pas. L’Igas rappelle que la Dci facilite la vie des patients, notamment les plus âgés.

Conformément au plan, la prescription de génériques fera néanmoins partie des négociations tarifaires qui se sont récemment ouvertes entre les médecins et l’Assurance maladie. 

Le rapport précise enfin qu’une campagne d’information sur le générique est programmée pour la fin de l’année 2016.