Mieux vaut accoucher à Bordeaux qu’à Calais

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23 % des femmes déclarent avoir subi des violences physiques ou verbales selon un sondage WeMoms.

Humiliations, infantilisations, gestes brutaux ou actes médicaux imposés… Depuis que la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes a commandé un rapport sur les violences obstétricales, des femmes lèvent le tabou, racontent leurs accouchements… et la polémique enfle.
WeMoms, la première communauté mobile de jeunes et futures mamans en France, a réalisé un sondage auprès d’un panel de 1 601 mères utilisatrices de l’application, ayant accouché en France, âgées entre 21 et 43 ans, mères d’enfants âgés de 1 mois à 12 ans. 
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 23 % des femmes ont déclaré avoir subi des violences physique ou verbales. Parmi les départements où l’on compte le plus de violences subies, arrivent en tête le Pas-de-Calais et l’Essonne. Quant aux « meilleurs élèves », il s’agit du Rhône et le la Gironde. 

Le personnel médical s’est montré désagréable (44 % des cas), m’a crié dessus (22 %), manque de dialogue, absence de réponse (14 %), remarques désobligeantes sur un surpoids (12 %), racisme (6 %).

Concernant les violences physiques : appui désagréable sur le ventre (35 %), refus de traitement malgré la douleur (29 %), personnel non expérimenté (17 %), mauvaise pose de la péridurale (14 %).