Mieux connaître la sclérose en plaques

La Journée mondiale de la sclérose en plaques, le 30 mai, est l’occasion de rappeler que 100 000 personnes en France sont atteintes de cette maladie neurologique évolutive.

La sclérose en plaques (Sep) touche près de 100 000 patients en France. Elle survient dans la majorité des cas entre 20 ans et
40 ans, plus rarement avant 18 ans ou après 50 ans. Les femmes sont deux à trois fois plus souvent atteintes de Sep que les hommes. Plusieurs traitements sont disponibles aujourd’hui pour ralentir l’évolution de la maladie. La recherche a accompli des progrès importants dans la connaissance des mécanismes en cause dans le développement de la Sep. La recherche, très active dans ce domaine, est porteuse d’espoir pour les patients.

La Sep, c’est quoi ?

La sclérose en plaques (Sep) est une maladie auto-immune : le système de défense censé protéger le patient d’agressions extérieures se retourne contre ses propres cellules et les attaque pour des raisons encore mal connues, qui affectent le système nerveux central.

Dans 85 % des cas, la maladie débute par des poussées. Les signes dépendent de la zone du cerveau ou de la moelle épinière touchée par les lésions. Il peut s’agir de troubles moteurs liés à une faiblesse musculaire, de troubles de la sensibilité, de symptômes visuels (vision double ou baisse d’acuité visuelle), de troubles de l’équilibre, de troubles urinaires ou sexuels

Les premières années, les symptômes disparaissent après chaque poussée et la récupération est souvent complète. Il peut s’écouler quelques mois ou plusieurs années entre deux poussées. Après un délai variable, de cinq à vingt ans, un handicap permanent peut s’installer et s’aggraver de façon progressive.

Améliorer la qualité de vie des patients

Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement qui guérisse, mais on peut réduire les poussées et améliorer la qualité de vie des patients. Cependant, de nouvelles stratégies thérapeutiques prometteuses pourraient changer la donne dans les années à venir. Un espoir pour les malades.

En attendant, les associations proposent de nombreuses solutions pour sortir le malade de son isolement : groupes de paroles, ateliers sophrologie ou mémoire…

Autre défi : une meilleure intégration professionnelle de ces malades.

Pour plus d’information ou pour vous inscrire à l’un des événements, rendez-vous sur : www.lamaisondelasep.fr