Cancer de l'ovaire : des avancées prometteuses

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Un vent d’espoir a soufflé au Congrès mondial de cancérologie pour les femmes qui souffrent d’un cancer de l’ovaire et qui sont porteuses d’une mutation du gène Brca 1 ou Brca 2. Un essai clinique sur un nouveau médicament a donné des résultats très prometteurs.

Les femmes porteuses d’une mutation du gène Brca 1 ou Brca 2 et qui souffrent d’un cancer de l’ovaire reprennent espoir. Un essai clinique sur un traitement a donné des résultats très encourageants. Ils ont été divulgués et publiés à l’occasion du grand Congrès annuel de cancérologie de l’American Society of Clinical Oncology (Asco), réuni du 2 au 6 juin à Chicago.

Cancer de l’ovaire : un cancer agressif

Les gènes Brca 1 et Brca 2 participent à la réparation des lésions que l’Adn subit régulièrement. La présence de mutations dans l’un de ces deux gènes perturbe cette fonction et augmente fortement le risque de cancer du sein et de l’ovaire. Néanmoins, toutes les femmes porteuses de ces mutations génétiques ne développeront pas systématiquement un jour un cancer du sein. Environ 2 femmes sur 1 000 sont porteuses d’une mutation du gène Brca 1 ou du gène Brca 2.

Le cancer de l’ovaire avance masqué, provoquant peu de symptômes. Il est donc diagnostiqué tardivement, lorsque des cellules cancéreuses ont atteint d’autres organes. Considéré comme un cancer agressif, il est responsable de 3 150 décès par an en France. Il survient en principe vers l’âge de 60 ans, mais peut concerner les femmes jeunes.

Un médicament innovant

La récidive du cancer de l’ovaire après traitement est très importante, surtout dans les dix-huit mois qui suivent la fin du traitement. Au congrès, des résultats très probants ont été présentés avec le médicament Olaparib. Avec ce médicament, s’il y a une récidive, elle survient plus tardivement.

Les autres avancées

Une nouvelle thérapie prometteuse a été présentée contre le cancer de la prostate, le plus fréquent chez les hommes aux Etats-Unis et en France. Grâce à une nouvelle molécule, l’abiratérone (Zytiga®), la progression du cancer de la prostate pourrait être retardée.

Autre avancée : d’après une étude internationale, la grossesse n’est pas risquée pour les femmes ayant eu un cancer du sein.

Les méthodes non médicamenteuse comme la méditation, le suivi psychologique, ont mis en avant des bénéfices pour les malades et ceux qui sont en rémission.